sábado, agosto 30, 2003 A relação entre a natureza e construção é decisiva na arquitectura. Esta relação, fonte permanente de qualquer projecto, representa para mim como que uma obsessão; sempre foi determinante no curso da história e apesar disso tende hoje a uma extinção progressiva
Orfeo vestuto a lluongo co la stola
De sacerdote, accorda la vocella
Co sette corde, e ffa co la viola
Mo na ceccona e mo na tarantella.“
(Eneide, tradotta in lingua napoletana, Nicola Stigliola, 1699)
La fascination qu’engendre la guérison de cette maladie réputée causée par la morsure d’une araignée, et qu’on appelle depuis le Moyen Âge le “tarantismo”, reste encore de nos jours un phénomène d’une complexité inexplicable. Tout aussi variés que les symptômes et les causes de la maladie sont les formes musicales censées les guérir.
…
Depois de todos os ruídos dos motores que são hoje a única maneira viável de saltar as ilhas, depois da correria sem qualquer fito dos terceirenses, depois do sobressalto afadigado de Ponta Delgada, a Graciosa tem o primeiro vento do sossego, o segundo vento das carícias e o terceiro vento que nos faz voar para dentro da alma, sei lá eu o que isto quer dizer.
Cão passageiro, cão estrito
Cão rasteiro cor de luva amarela,
Apara lápis, fraldiqueiro,
Cão liquefeito, cão estafado
Cão de gravata pendente,
Cão de orelhas engomadas,
de remexido rabo ausente,
Cão ululante, cão coruscante,
Cão magro, tétrico, maldito,
a desfazer-se num ganido,
a refazer-se num latido,
cão disparado: cão aqui,
cão ali, e sempre cão.
Cão marrado, preso a um fio de cheiro,
cão a esburgar o osso
essencial do dia a dia,
cão estouvado de alegria,
cão formal de poesia,
cão-soneto de ão-ão bem martelado,
cão moido de pancada
e condoído do dono,
cão: esfera do sono,
cão de pura invenção,
cão pré fabricado,
cão espelho, cão cinzeiro, cão botija,
cão de olhos que afligem,
cão problema...
Sai depressa, ó cão, deste poema!
Não me digam que o Pianista foi o último filme a passar naquela sala. Ou teremos que esperar mesmo pela palavra end pra acreditar no fim. Não sei se digo que não dá pra acreditar......
quinta-feira, agosto 28, 2003
- Cinq cents millions de quoi?
- Hein? Tu es toujours là? Cinq cent un million de... je ne sais plus... J'ai tellement de travail! Je suis sérieux, moi, je ne m'amuse pas à des balivernes! Deux et cinq sept...
- Cinq cent millions de quoi, répéta le petit prince qui jamais de sa vie, n'avait-il renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.
Le businessman leva la tête:
- Depuis cinquante-quatre ans que j'habite cette planète-ci, je n'ai été dérangé que trois fois. La première fois ç'a été, il y a vingt-deux ans, par un hanneton qui était tombé Dieu sait d'où. Il répandait un bruit épouvantable, et j'ai fait quatre erreurs dans une addition. La seconde fois ç'à été, il y a onze ans, par une crise de rhumatisme. Je suis sérieux, moi. La troisième fois... la voici! Je disais donc cinq cent un millions...
- Millions de quoi?
Le businessman comprit qu'il n'était point d'espoir de paix :
- Millions de ces petites choses que l'on voit quelque fois dans le ciel.
- Des mouches?
- Mais non, des petites choses qui brillent.
- Des abeilles?
- Mais non. Des petites choses dorées qui font rêvasser les fainéants. Mais je suis sérieux, moi! Je n'ai pas le temps de rêvasser.
- Ah! des étoiles?
- C'est bien ça. Des étoiles.
- Et que fais-tu des cinq cent millions d'étoiles? - Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un. Je suis un homme sérieux, moi, je suis précis.
- Et que fais-tu de ces étoiles?
- Ce que j'en fais?
- Oui.
- Rien. Je les possède.
- Tu possèdes les étoiles?
- Oui.
- Mais j'ai déjà vu un roi qui...
- Les rois ne possèdent pas. Ils "règnent" sur. C'est très différent.
- Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles?
- Ca me sert à être riche.
- Et à quoi cela te sert-il d'être riche?
- A acheter d'autres étoiles, si quelqu'un en trouve.
Celui-là, se dit en lui-même le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne. Cependant il posa encore des questions:
- Comment peut-on posséder les étoiles?
- A qui sont-elles? riposta, grincheux, le businessman.
- Je ne sais pas. A personne.
- Alors elles sont à moi, car j'y ai pensé le premier.
- Ca suffit?
- Bien sûr. Quand tu trouves un diament qui n'est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n'est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter: elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puis que jamais personne avant moi n'a songé à les posséder.
- Ca c'est vrai, dit le petit prince. Et qu'en fais-tu?
- Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C'est difficile. Mais je suis un homme sérieux!
Le petit prince n'était pas satisfait encore.
- Moi, si je possède un foulard, je puis le mettre autour de mon cou et l'emporter. Moi, si je possède une fleur, je puis cueillir ma fleur et l'emporter. Mais tu ne peux pas cueillir les étoiles!
- Non, mais je puis les placer en banque.
- Qu'est-ce que ça veut dire?
- Ca veut dire que j'écris sur un petit papier le nombre de mes étoiles. Et puis j'enferme à clef ce papier-là dans un tiroir.
- Et c'est tout?
- Ca suffit!
C'est amusant, pensa le petit prince. C'est assez poétique. Mais ce n'est pas très sérieux. Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes.
- Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j'arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C'est utile à mes volcans, et c'est aussi utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n'est pas utile aux étoiles...
Le businessman ouvrit la bouche mais ne trouva rien à répondre, et le petit prince s'en fut.
"Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires", se disait-il en lui même durant son voyage.
Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
– Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
– Tes amis?
– Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est restée jusqu'à ce jour inconnu.
– Ta patrie?
– J'ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté?
– Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L'or?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
– J'aime les nuages. Les nuages qui passent... là-bas...là-bas les merveilleux nuages!
E é sempre a chuva
nos desertos sem guarda-chuva,
e a cicatriz, percebe-se, no muro nu.
E são dissolvidos fragmentos de estuque
e o pó das demolições de tudo
que atravanca o disforme país futuro.
Débil, nas ramas, o socorro do imbu.
Pinga, no desarvorado campo nu.
Onde vivemos é água. O sono, úmido,
em urnas desoladas. Já se entornam,
fungidas, na corrente, as coisas caras
que eram pura delícia, hoje carvão.
'I paint people not because of what they are like, not exactly in spite of what they are like, but how they happen to be'. Lucian Freud
posted by Anónimo on 18:20
pronto-a-postar - 7
"Language constantly fails me. That's why I continue writing."
It's a god-awful small affair
To the girl with the mousy hair
But her mummy is yelling "No"
And her daddy has told her to go
But her friend is nowhere to be seen
Now she walks through her sunken dream
To the seat with the clearest view
And she's hooked to the silver screen
But the film is a saddening bore
For she's lived it ten times or more
She could spit in the eyes of fools
As they ask her to focus on
Sailors fighting in the dance hall
Oh man! Look at those cavemen go
It's the freakiest show
Take a look at the Lawman
Beating up the wrong guy
Oh man! Wonder if he'll ever know
He's in the best selling show
Is there life on Mars?
It's on Amerika's tortured brow
That Mickey Mouse has grown up a cow
Now the workers have struck for fame
'Cause Lennon's on sale again
See the mice in their million hordes
From Ibeza to the Norfolk Broads
Rule Britannia is out of bounds
To my mother, my dog, and clowns
But the film is a saddening bore
'Cause I wrote it ten times or more
It's about to be writ again
As I ask you to focus on
Sailors fighting in the dance hall
Oh man! Look at those cavemen go
It's the freakiest show
Take a look at the Lawman
Beating up the wrong guy
Oh man! Wonder if he'll ever know
He's in the best selling show
Is there life on Mars?
Não. É mentira. Eu não ando com a febre do Paul Auster. Deda informa-me que, na última semana, o livro da colecção Mil Folhas foi "A Trilogia de Nova Iorque", de Paul Auster. Por essa ocasião, Alexandra Lucas Coelho entrevista-o. Sim, uma bela entrevista. Furtei este bocadinho da entrevista.
(...)
Um dos narradores na trilogia diz a certa altura que religião e mística nada significam para ele. Os seus heróis, ou anti-heróis, estão sozinhos, como em Beckett ou Kafka, são homens sem um deus...
Sim. Mas ao mesmo tempo são homens espirituais, em busca de um significado para a vida. Não sou uma pessoa religiosa, mas a ideia de viver uma vida espiritual é muito importante para mim. E penso que a maior parte das minhas personagens andam à procura disso. Pobre Hector, no “Livro das Ilusões”... eis um homem que não acredita em Deus... mas pune-se a si próprio mais terrivelmente do que algum crente. O castigo de Hector é uma espécie de castigo religioso.
Só os calendários são rígidos. Especialmente os didácticos, com 4 estações nitidamente demarcadas. Hoje chove em Lisboa. Chuva de Verão, a menos de um mês do Outono.
yeah the rain came
i said hey buddy,
buddy the streets are a snake skin
i belong
out there walkin
nobody's stoppin to bother me
they hide
outside, the ceilings
cryin -
listen to the sound
of the gutters runnin
wash this dirty town
all fronts and no backs
give me my time
let me be
outside
under the ceiling
cryin'
yeah, all over me
cryin'
yeah, all over me
outside you know
i listen to the sounds
of the gutters runnin
wash this dirty town
all fronts and no backs
give me my time
let me be
outside
under the ceilings
cryin'
yeah, all over me
cryin'
yeah, all over me
Ele é tido como um grande escritor que escreve grandes livros; um escritor extraordinário que escreve livros extraordinários; um escritor surpreendente que escreve livros surpreendentes,..(e mais um camião de adjectivos positivos e belos sobre. (não gosto do barroco. fica pra os críticos e companhia limitada a.) )
Com o Livro das ilusões (editado pelas Edições Asa), só posso carregar na tónica de que ele é um feiticeiro. Paul Auster enfeitiça e prende-nos até a última linha, com uma história fascinante. E quem gosta de cinema e, em especial do cinema mudo, não pode perder este livro de vista.
Sem sombras, Um livro a ler, a reler. O Livro das Ilusões.
posted by Anónimo on 19:33
disse há pouco a alguém que passou nas minhas costas, há pouco:
"deus está nos pormenores."
como alguém disse. tenho dito.
Consta que a Petra estará no Catacumbas no dia 4 de Setembro, quinta-feira. E que dia 6 de Setembro, Sábado, estará na Festa do Avante. A cantar, evidentemente.
Isto serve para quem já a ouviu começar a contar os dias que faltam. E para aliciar quem ainda não a ouviu a ir a um dos concertos. Ou a ambos.
posted by camponesa pragmática on 15:58
Aqueles de um país costeiro, há séculos,
contêm no tórax a grandeza
sonora das marés vivas.
Em simples forma de barco,
as palmas das mãos. Os cabelos são banais
como algas finas. O mar
está em suas vidas de tal modo
que os embebe dos vapores do sal.
Não é fácil amá-los
de um amor igual à
benignidade do mar.
Wittgenstein, "o Transtornado"
Por ROGER-POL DROIT
«Os habitantes da pequena aldeia de Otterthal (Baixa Áustria) estão muito descontentes. Dir-se-ia que estão mesmo furiosos. O novo professor primário não é só um tipo bizarro - é um bruto. Eis que agrediu uma menina. Este Wittgenstein puxou a orelha de uma das miúdas da turma, e com tanta força que a fez sangrar. E tudo isto porque ela nada entendia dos problemas de Matemática. Aqui, nunca ninguém fizera semelhante coisa. A aldeia é tranquila, um tanto perdida nas montanhas. As pessoas são rudes, mas incapazes de cometer um acto do género. Já aconteceu um professor berrar aos alunos, mas nunca ninguém ousou tocar numa menina, e sobretudo por causa da Matemática. De resto, os aldeões têm todos os motivos para desconfiar deste homem, tão diferente deles que o não conseguem compreender.
Como é que um grande burguês se encontra, aos 35 anos, como professor nesta aldeia perdida? Diz-se que ele ensinou antes noutras aldeias, em Puchberg, em Trattenbach. Mas dizem também que a sua família é riquíssima, que ele ganhou medalhas na guerra, que é um grande sábio. Que é que veio fazer aqui? Porque é que aparece como professor na aldeia, depois de ter sido jardineiro num mosteiro, se é tão rico e tão instruído? Será um transtornado, talvez perigoso?
Os habitantes da aldeia não deixam de ter razão. Ludwig Wittgenstein é realmente um transtornado perigoso. Mas não como eles pensam. É para os nossos hábitos mentais, para o nosso conforto intelectual e para as nossas certezas que este génio é um perigo. Porque ele pratica a filosofia contra todos os outros filósofos. Os outros procuram a verdade, o aumento dos nossos conhecimentos, a resolução dos grandes problemas sempre que tal é possível. Ele decidiu fazer o contrário. Ele procura extinguir os problemas, fazer de certa maneira com que as questões se dissolvam.
Wittgenstein quer acabar com a filosofia. O seu objectivo é liquidá-la, pura e simplesmente, demonstrando que todas as questões que agitaram tantos séculos não passam de mal-entendidos, de confusões engendradas pelas nossas maneiras de falar. No fim da I Guerra Mundial, ele julgou tê-lo conseguido. Convencido de ter acabado, fez-se jardineiro e professor primário. À força de ler Tolstoi, tinha pensado que os camponeses eram melhores que os outros homens. Apercebe-se de que isso é falso.
Do seu primeiro lugar como professor estagiário no início do ano lectivo de 1920, Wittgenstein escreve ao matemático e filósofo inglês Bertrand Russel, o seu primeiro mestre: "Os homens de Trattenbach são maus." Russel replica que é o caso de todos os homens, mas o seu discípulo insiste: "É verdade, mas os homens de Trattenbach são piores que os de qualquer outro lugar." Decididamente, ele não foi feito para viver nestas condições, rodeado de crianças barulhentas e de adultos broncos. "Neste lugar, não há uma alma com quem eu possa ter um intercâmbio razoável." O mesmo acontecerá em Puchberg, de 1923 a 1926, e ainda na sua colocação seguinte, onde ele evita um processo por causa da orelha brutalizada. Ele negou, felizmente. Mas está cheio de remorsos por ter mentido, infelizmente. Continuou a actualizar o seu "Vocabulário para as Escolas Primárias", mas isto já quase o não motiva. É tempo de regressar a Viena.
Nunca reencontrará a Viena da sua infância. Há muito que rompera com tudo isto, preferindo permanecer só a prosseguir a vida faustosa da dinastia familiar. Karl, o pai, morreu em 1913. Este grande industrial siderúrgico, amigo dos Krupp e dos Carnegie, já não viu a guerra. A família vivia num palácio viscontiano, onde havia nada menos de sete pianos e onde todos eram músicos, mais ou menos nevróticos. A sua vida nada tinha a ver com a da aristocracia austríaca, geralmente grosseira e inculta.
Entre os Wittgenstein, defendia-se a arte moderna, os novos tempos, as ideias que chocavam os burgueses. Klimt era um amigo, Brahms um íntimo. Vários dos irmãos Wittgenstein foram "virtuoses", e, quando Paul perdeu um braço na guerra, Ravel escreveu para ele o "Concerto para a mão esquerda".
O próprio Ludwig sonhou durante uns tempos tornar-se chefe de orquestra. Mas o que o interessava, quando era um prodígio na infância, eram as máquinas. Aos 11 anos, construiu sozinho uma máquina de costura. Aos 20, em 1909, entra numa escola de Engenharia, concebe um motor de reacção e parte para Manchester para estudar a propulsão dos aviões. É nesta época que se apaixona pela reflexão sobre as matemáticas e se encontra com Bertrand Russel.
Este descreve-o numa página célebre dos seus "Portraits of Memory", que vale a pena citar: "Ele era estranho e as suas noções pareciam-me bizarras, de forma que durante um trimestre inteiro não fui capaz de saber se era um génio ou simplesmente um excêntrico. No fim do seu primeiro trimestre em Cambridge, veio ver-me e disse-me: 'Por favor, diga-me se sou completamente idiota ou não.' Respondi: 'Meu caro, eu não sei, por que mo pergunta?' Ele disse: 'Porque, se for completamente idiota, tornar-me-ei aeronauta; se não, tornar-me-ei filósofo.' Disse-lhe para escrever qualquer coisa, durante as férias, sobre um assunto filosófico, e então lhe diria se era completamente idiota ou não. No princípio do trimestre seguinte, trouxe-me o resultado desta sugestão. Depois de ter lido uma só frase, disse-lhe: 'Não, você não se deve tornar num aeronauta.' E não se tornou."
Quando rebenta a guerra, Wittgenstein alista-se voluntariamente. O seu regimento está estacionado em Cracóvia e ele é colocado num torpedeiro no Vístula. É a bordo do "Goplana", durante os seus quartos de vigia nocturna, entre o barulho das máquinas, a fadiga e o frio, que escreverá o essencial do seu primeiro livro, destinado a acabar com a filosofia. Esta, a seus olhos, nada constrói, não muda o mundo de forma nenhuma - pelo contrário, deixa tudo na mesma. Se tem um impacto, é somente crítico. O essencial da actividade filosófica é para Wittgenstein uma crítica da linguagem que deve culminar numa espécie de autodissolução. As únicas frases providas de sentido são aquelas que descrevem factos, os acontecimentos que têm lugar no mundo. Mas este próprio mundo, a sua textura e a sua presença permanecem impossíveis de dizer. O erro mais comum consiste em tentar exprimir este indizível. Contra esta ilusão, Wittgenstein conclui o seu livro por esta fórmula, mais enigmática do que parece: "Acerca daquilo de que se não pode falar tem que se ficar em silêncio."
Este curto volume, adornado por um título desencorajador ("Tractatus Logico-Philosophicus"), é publicado em 1921. O seu autor considera o caso encerrado. Trabalhou seis anos de seguida, conseguiu distinguir o que convém fazer para utilizarmos legitimamente as nossas frases e o que se deve evitar para não cairmos na verborreia oca dos filósofos anteriores. E chega. Ele herda, em 1919, a sua parte da imensa fortuna paterna e depressa dela se desembaraça fazendo doações a seus irmãos e irmãs: ficarão menos perturbados, diz, do que se fossem pobres. Obtém o seu diploma de professor primário, constrói uma cabana na Noruega na margem de um lago deserto e vai ensinar a ler e a contar aos pequenos montanheses da Áustria.
Esta conversão à obscuridade continua difícil de compreender. Sem dúvida que Wittgenstein se debate com uma intensa crise espiritual. "Ele tornou-se completamente místico", escreve Russel na época. Sem dúvida, a sua angústia e a sua instabilidade, que nunca cessam, são particularmente vivas neste momento da sua vida. Mas talvez não se deva conceder um excessivo lugar aos factores simplesmente psicológicos.
Só contra todos os filósofos, Wittgenstein acaba por ficar só contra si mesmo! Abandona portanto a sua própria pista e crê ter acabado com a sua vida e com o seu pensamento de antes. Em 1924, Keynes queria vê-lo regressar ao trabalho. Wittgenstein responde-lhe: "Tudo o que devia realmente dizer já o disse, a fonte secou. Isto soa curiosamente, mas é assim."
Engana-se. No fim do caminho, depois dos jardins de mosteiro e das escolas de montanha, vai reencontrar de uma outra forma o seu trilho. Mas só depois de um último desvio, em que constrói uma casa em Viena para sua irmã Margarete. Desenha os planos, mas também as portas, as fechaduras e até os radiadores. Ainda hoje é admirado, na Kundmangasse, e é patente o seu parentesco com a arquitectura de Loos. Wittgenstein volta a Cambridge em 1929 para defender a sua tese de doutoramento sobre o "Tractatus", com Russel e Moore no júri. Dirige-lhes este comentário: "Não se preocupem, sei que jamais compreenderão algo disto."
Tornado professor, o filósofo continua a nada fazer como os outros. Não dá aulas, reúne-se a intervalos regulares com alguns alunos no seu quarto e dita-lhes, interminavelmente, os seus pensamentos. Isto durará até à II Guerra Mundial, em que escolhe ser enfermeiro num hospital inglês. Se se acrescentar que não publica praticamente nada e prefere ir ver "westerns" a ler a revista "Mind", é fácil compreender que a sua reputação de excêntrico em nada diminuiu.
Ao longo destes anos, apesar de tudo, Wittgenstein desfaz a sua antiga concepção da lógica, renova profundamente a sua abordagem da linguagem e a própria maneira de encarar os problemas filosóficos. Descobre que a questão do sentido é muito mais diversa e compósita do que se crê e do que ele próprio tinha pensado. "Uma palavra não tem um sentido que lhe seja dado, por assim dizer, por uma potência independente de nós; de modo que poderia haver uma espécie de investigação científica sobre o que essa palavra quer realmente dizer. Uma palavra tem o sentido que alguém lhe deu." Questão de circunstâncias, de contexto, de múltiplas ocasiões a distinguir uma a uma. Não é bastante categórico, suficientemente simples e definitivo? "Muitas das palavras não têm sentido estrito - continua Wittgenstein, ditando os seus pensamentos no seu quarto de Cambridge -, mas isso não é um defeito. Pensar o contrário seria como dizer que a luz do meu candeeiro de trabalho nada tem de uma verdadeira luz, porque não tem uma fronteira clara."
Dos anos de professor primário, Wittgenstein conservou o sentido do exemplo concreto, da pedagogia com imagens. Por desconcertantes que sejam as suas afirmações, ele encarna-as em cenas concretas, por vezes em curtos argumentos. Exemplo: "Numa certa tribo, fazem-se concursos de corrida, de lançamento de pesos, etc., e os espectadores apostam os seus bens sobre os concorrentes. (...) Se alguém colocou o seu ouro sob o retrato do vencedor da competição, recupera o dobro da aposta. Senão, perde a aposta. A um tal comportamento chamaríamos, sem dúvida, apostar, mesmo que estivéssemos a observar uma sociedade cuja linguagem não possui nenhum esquema para enunciar 'graus de probabilidade', 'riscos' e outras coisas semelhantes."
Estes "jogos de linguagem", como Wittgenstein lhes chama, não constroem nenhum conhecimento novo. Mas fazem-nos experimentar, de maneira quase sensível, a diversidade das actividades no decurso das quais nós utilizamos palavras na aparência semelhantes, quando interrogar e afirmar, comandar ou descrever, supor ou gemer são situações completamente distintas.
Haroldo de Campos é um dos mais inovadores escritores de poemas do século XX brasileiro. Nasceu em São Paulo, em 1929, e foi um dos fundadores, em 1952, com o irmão Augusto e Décio Pignatari, da revista "Noigandres" (título roubado ao trovador provençal Arnaut Daniel), que marca o início do movimento concretista brasileiro.
Com a actividade deste grupo abre-se então um dos períodos mais férteis e criativos da poesia feita no Brasil. Leia-se, por exemplo, o excerto de "Galáxias" que a Assírio & Alvim incluiu na "Rosa do Mundo".
Mas Haroldo de Campos foi sobretudo um significativo divulgador dos grandes clássicos da poesia universal. São da sua lavra algumas das mais importantes traduções para o Português de textos clássicos chineses, clássicos hebraicos (Qohélet, por exemplo), Homero, Dante, Mallarmé, Maiakóvski ou Pound, só para citar alguns, quase sempre em colaboração com outros autores. Haroldo de Campos morreu [no sábado, dia 16 de Agosto,] na sua cidade natal, de "falência múltipla de órgãos" (Folha de São Paulo, 17/9). [Dia] 19 de Agosto, [teria feito] exactamente 74 anos.
Brinde
Nada, esta espuma, virgem verso
A não designar mais que a copa;
Ao longe se afoga uma tropa
De sereias vária ao inverso.
Navegamos, ó meus fraternos
Amigos, eu já sobre a popa
Vós a proa em pompa que topa
A onda de raios e de invernos;
Uma embriaguez me faz arauto,
Sem medo ao jogo do mar alto,
Para erguer, de pé, este brinde
Solitude, recife, estrela
A não importa o que há no fim de
um branco afã de nossa vela.
STEPHANE MALLARMÉ
(Tradução de Haroldo de Campos, em colaboração com Augusto de Campos e Décio Pignatari, Editora Perspectiva, 3ª Ed., 1991.)
No vale dos afectos
ninguém está seguro:
Mingua a lembrança
esquece-se o rosto,
retorna-se ao eu,
os lábios secam, as palavras dormem, os sonhos dispersam-se a presença ausenta-se, há o lago de que não se vê o fundo –
E apenas as pequenas ilusões
– um café, o cigarro, a limonada –
imitam dois corações unidos...