Chaque année, il nous faut rayer des noms sur le carnet d'adresses de notre agenda et il arrive un moment ou nous nous apercevons que nous connaissons plus de morts que de vivants.
Cette constatation, simple comme au revoir, nous a dicte, à Jean Gruault et à moi, le scénario de "La chambre verte" qui entremêle deux histoires courtes de Henry James et des notations biographiques sur sa fidélité au souvenir de sa fiancée disparue.
Le film montre donc l'évolution des relations entre deux êtres qui aiment les morts et les respectent, un homme et une femme qui refuse l'oubli. Contrairement a ce que les habitudes sociales et religieuses font croire, il arrive que l'on entretienne avec certains morts des relations aussi agressives et passionnées qu'avec les vivants.
Les péripéties de "La chambre verte" tournent autour de ces questions: faut-il oublier les morts? Que se passerait-il si, indifférents à l'usure du temps, nous leur restions attaches par des sentiments aussi violents que ceux qui nous lient aux vivants ?
Algumas frases de François Truffaut sobre "O Quarto Verde", em exibição no canal arte (que, dizem-me, está prestes a sair da grelha da TV Cabo), na próxima quinta-feira, dia 21 às 19h45. A não perder.
posted by Anónimo on 13:39