Il n'y a rien au monde qui puisse être comparé à un visage humain. C'est une terre qu'on n'est jamais las d'explorer, un paysage (qu'is soit rude ou paisible) d'un beauté unique. Il n'y a pas de plus noble expérience, dans un studio, que de constater comment l'expression d'un visage sensible, sous la force mystérieuse de l'inspiration, s'anime de l'intérieur et se transforme en poésie.
Carl Th. Dreyer, "Réflexions sur mon métier" (petite bibliothèque des Cahiers du cinéma)