sábado, outubro 02, 2004 Chaim Soutine, Aves mortas, c.1926. 0,98x0,62 m
The Art Institute of Chicago.
« J'ai vu une fois le boucher du village trancher le cou d'une oie et laisser s'écouler le sang. Je voulais crier, mais son air joyeux me nouait la gorge... Ce cri, je le sens encore là. Lorsque j'étais enfant, et que je dessinais un maladroit portrait de mon professeur, j'essayais de me libérer de ce cri, mais en vain. Lorsque je peignais une carcasse de b?uf, c'était toujours ce même cri dont je voulais me débarrasser. Je n'ai pas encore réussi!».